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Walter Benjamin sans frontières
11 novembre 2020

L'últim camí de Walter Benjamín - Le chemin ultime de W. Benjamin

azéma et ses adjoints, 1er est FrBanyuls/Mer : 1947, Vincent Azéma et ses adjoints

 

Hommage pour les 80 ans de la mort de W. Benjamin

 

 

à  Lisa Fittko

 

à Vincent Azéma, ancien maire de Banyuls (radié en 1940 par le régime de Vichy, réintégré en 1945)

 

0:07 / 13:49

 

 

 

Le chemin de Walter Benjamin de Banyuls-sur-mer à Portbou

1329 vues - 26 sept. 2015

 

(YOUTUBE)

 

 

"L'últim camí de Walter Benjamín", de Juliane Heinemann

 

Concert d'homenatge a l'escriptor i filòsof alemany en el 80è aniversari de la seva mort (sur Youtube)

 

 

 

LE CHEMIN de la MEMOIRE  

 

Sentier du PATRIMOINE catalan entre Banyuls et Port-Bou – 

 

Chemin transfrontalier emprunté en 1940 par le célèbre philosophe allemand et par des centaines d'anonymes (exilés, Juifs, Républicains français ou espagnols lors de la Retirada ou de l'Occupation nazie en France) – 

 

Sur les pas ultimes de Walter Benjamin: randonnée du souvenir:

 

Parti de Marseille, le philosophe et critique littéraire Walter Benjamin est arrivé à la gare de Port-Vendres pour se rendre chez la passeuse Lisa Fittko; ils se rendent ensuite ensemble à Banyuls afin de découvrir le chemin (ou route Lister; chemin de la liberté qu'on peut aussi nommer la "route F.", initiale de Fittko).

 

 

Départ de Banyuls

 

Depuis Puig del Mas, route du Mas Guillaume, Coll del Bast, la route longe les Ruines, à droite, et le « Ravin de la Barlande », à gauche, arrivée au Col de Barlande, après « Font fresque », garer son véhicule (laisser la route qui continue vers le col de Cerbère : virage à gauche), monter à droite puis tout droit, en direction de la fontaine « Font del Bana » (signalisations du sentier). 

Ce chemin abrupt mène à la crête frontière et à la Tour de Carroig (ruines, 670 mètres, panorama extraordinaire sur la côte vermeille et sur la Costa Brava: cap de Creus...), descente sur Port-Bou, ou retour par le même sentier.

 

 Une variante: retour par le Col de la Fareille (309 mètres) et descente vers le col de Cerbère :

* balade à pied ou en voiture (jusqu'à la Barlande, ensuite montée vers la frontière): à Banyuls, au rond-point de la mairie, prendre l'Avenue du Général de Gaule, tout de suite après le pont de la voie ferrée, tourner à droite vers le Puig del Mas – monter jusqu'au parking (près de l'Av. Pierre de Marca et la Place Ramio); possibilité de poursuivre en voiture par la route goudronnée qui descend puis monte vers le Mas Guillaume.

 

 A pied, vous laissez, à droite, la rue Manolo Valiente et le circuit des vins (direction Mas Ramonet et Tour du Mas Pagès) – prendre la route qui descend, à la sortie du village, vers le Mas Guillaume; à 300 mètres, à gauche, le sentier balisé (trait jaune) vous invite à monter tout droit entre les vignes en terrasses: à droite, le mas Guillaume, derrière vous: l'église blanche de la Salette et la Tour de Madeloc; à gauche, un casot, et, en face, tout droit, la ligne irrégulière de l'Albère; suivre les traits jaunes et redescendre vers les ruines de la Barlande; ce chemin est long, on peut emprunter le début de l'itinéraire pour faire des photos et profiter de belles vues sur la montagne et la mer, mais le plus simple est d'aller en voiture jusqu'au col de la Barlande. (prévoir une autre voiture pour le retour depuis Port-Bou, sinon prévoir une journée entière pour la montée à pied, la visite de Port-Bou: le cimetière, la « fondation » consacrée à W. Benjamin, la gare, l'église, un restaurant...et le retour à pied jusqu'à la voiture).

 

 Walter Benjamin est-il passé exactement par là..? Nous ne le savons pas et les explications de son guide Lisa Fittko sont souvent erronées. 

Le philosophe a consacré ses dernières heures de vie à ce paysage, à ce pays, beau mais occupé par les forces du mal, pour tenter de joindre un autre pays, de liberté...Vers le Portugal, l'Amérique, mais la Catalogne et l'Espagne sont, elles aussi, la proie d'une idéologie inqualifiable...

 

A-t-il profité de ces moments ultimes? A-t-il joui de ce paysages de vignes et de pins..? Questions absurdes!

Alors, que se disait-il..? Que pensait-il devant tant de beauté investie, pervertie, anéantie par tant de haine..? 

 

Face à une méchanceté humaine indifférente à la poésie, à l'esthétique et au naturel..?

 

 

JPB

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